Les lauréats 2021

A l’issue de la 2ème édition, Les Acteurs de la Prévention ont recensé plus de cinquante dossiers toutes catégories confondues.

Chaque premier prix recevra une dotation de 2.000 euros, chaque deuxième prix une dotation de 1.000 euros et chaque troisième prix une dotation de 500 euros grâce au soutien de nos entreprises partenaires:

  • BEAH pour le prix « Prévention dans les établissements de santé »,

  • Biogroup pour le prix « Dépistage »,

  • Sanofi pour les prix « Vaccination » et « Oncologie »

  • Sodexo pour le prix « Prévention du surpoids, de l’obésité et du diabète »,

Dans le cadre de la sélection des projets gagnants, un jury réuni par catégorie, composé de professionnels de santé, de journaliste, de chefs d’entreprises, d’élus, s’est tenu en mars avec la mission de valoriser des actions originales, innovantes, ludiques et reproductibles, qui prônent l’intergénérationnel et la variété des acteurs.

Au regard des restrictions sanitaires, la remise des prix de Mon Territoire de Prévention s’est déroulé en ligne le jeudi 15 avril 2021, avant une cérémonie officielle au Sénat dès la rentrée prochaine.

Premier prix – Catégorie Établissements de Santé – Le pôle de psychiatrie et de santé mentale du Groupement Hospitalier de la Région Sud Mulhouse (Mulhouse)

Depuis 2014, le pôle de psychiatrie et de santé mentale du Groupement Hospitalier de la Région Sud Mulhouse Alsace (GHRSMA) s’est donné comme mission d’améliorer la sensibilisation nutritionnelle et sportive de ses patients, notamment grâce à la mise en place d’ateliers thérapeutique, par l’organisation d’une semaine consacrée à “Bien Manger, Bien Bouger”.

En septembre 2020, le pôle de psychiatrie et de santé mentale du GHRSMA a développé le projet “Croque et bouge la vie” qui permet à des patients ayant des troubles psychiatriques de bénéficier d’une prise en charge globale de leur alimentation et leur activité physique grâce à des cycles d’ateliers (méditation, qi gong, cuisine, corps en mouvement, tango). Grâce à une coordination en trinôme entre le médecin, le cadre et l’IDE référentes des différents ateliers, le patient dispose d’un véritable suivi et de conseils adaptés.

Le pôle de psychiatrie et de santé mentale du GHRSMA s’est donc attaché à la prévention des maladies cardio-vasculaires et aux effets secondaires des traitements psychotropes, en accompagnant le patient dans son changement d’habitude. Cette démarche d’approche globale a permis la réduction des comorbidités chez les patients

Deuxième prix – Catégorie Établissements de Santé – l’EHPAD de Bel Air (Tournon d’Agenais)

Le public en EHPAD est particulièrement touché par la déshydratation qui est l’un des principaux facteurs d’augmentation de risques cognitifs et de chutes, et source d’hospitalisation avec risque de décès. L’EHPAD de Bel Air s’est donné pour objectif de prévenir le risque de déshydratation chez les seniors grâce au projet des “verres connectés”.

Cette technologie proposée par Auxivia propose une « méthode d’hydratation » permettant une évaluation du suivi des consommations via un verre lumineux et connecté. Etant une structure qui s’inscrit depuis 2018 dans une démarche de soin non médicamenteuse, l’utilisation de verres connectés et lumineux permettent de mesurer les quantités réellement ingérées, puisque le verre analyse toute la gestuelle (boire, jeter, renverser…). Le système lumineux stimule et déclenche un intérêt visuel qui suscite de la curiosité. Il déclenche un réflexe de perception praxique et moteur, déclenchant le réflexe d’hydratation (réminiscence de la gestuelle). La connectivité entre le verre et le résident s’effectue à l’aide d’une balise (portée, mobile ou fixe) qui identifie le résident utilisant le verre. C’est un acte non invasif qui prévient le risque de fausse route grâce à sa forme évasée, semblable à un verre normal. II permet de centraliser les données immédiatement et informatiquement au dossier de soin. Ce support facilite le travail soignant par une consultation instantanée, un suivi précis et fiable.

Les verres connectés ont permis une préservation de l’autonomie en retardant au maximum l’intégration d’un complément médicamenteux. Grâce à une stimulation lumineuse douce et un aspect ludique, les résidents sont acteurs de leur santé.

Troisième prix – Catégorie Établissements de Santé – Hôpitaux Saint-Maurice (Saint-Maurice) 

En 2016, les Centre Médico-Psychologique (CMP) et Centre Municipal de Santé (CMS) d’Alfortville deviennent partenaires. Une convention les engage sur la prise en soin somatique et psychiatrique des Alfortvillais. En novembre 2020, suite à la création d’un poste de médecin généraliste à exercice partagé sur les structures ambulatoires pour pour favoriser la prévention (du surpoids/obésité, des addictions…) et favoriser l’accès aux soins somatiques primaires et améliorer la prise en soins des patients en psychiatrie, ce médecin “partagé” aura finalement un rôle d’évaluation et d’orientation. Ainsi, il initie un parcours de prévention somatique et permet de renforcer le lien avec le médecin généraliste de ville du patient.

L’objectif principal est de favoriser l’accès aux soins des patients pour éviter toute forme de stigmatisation et d’exclusion. Ainsi, ce praticien met en place dans les structures, des actions de sensibilisation, d’éducation et de prévention sur:

  • L’hygiène de vie pour diminuer les risques cardio-vasculaires (souvent majorés par les psychotropes: conseil de nutrition, activité sportive, conseil de réduction des risques des addictions..
  • les ITS et informations sur la contraception
  • le suivi somatique des patients

Premier prix – Catégorie Dépistage – Le Centre Communal d’Action Sociale de Montivilliers (Montivilliers)

De par ses missions, le Centre Communal d’Action Sociale mène une action générale de prévention pour les publics de la commune, également par le biais de ses deux établissements sociaux et médico-sociaux.

Le contexte sanitaire et le 1er confinement lié à l’épidémie de COVID-19 en mars 2020 a mis en exergue des situations de grande fragilité nécessitant des interventions urgentes et quotidiennes, d’où la mise en place de la Plateforme d’Accueil et d’écoute et de Services. Les principaux objectifs de cette plateforme sont:

  • D’écouter, d’informer, d’orienter, et d’accompagner le public vers la réponse la plus adaptée à ses besoins,
  • De prendre en charge immédiatement les situations d’urgence,
  • Une intervention à domicile peut être diligentée pour y apporter une réponse.

L’action est toujours active depuis cette période et intervient également dans le cadre du plan canicule et plan grand froid au sur des opérations spécifiques (campagne de dépistage et vaccination …).

Les Elus Municipaux en lien avec la Directrice du CCAS ont collaborés pour la mise en place d’un réseau de bénévoles intervenant en appui de cette plateforme et en bénéficiant du soutien des partenaires du territoire, pour faire face aux besoins de la population et plus particulièrement à ceux des publics les plus vulnérables en situation d’isolement (séniors, personnes en situation de handicap ou atteintes de graves pathologie).

Cette plateforme a permis de lutter contre l’isolement et de maintenir le lien social pour les seniors. Avec plus de 1000 appels en 2 mois, le CCAS de Montivilliers est désormais identifié comme un lieu de ressources, si besoin, par les habitants et les partenaires. Elle vise a être pérennisée avec d’être en lien en permanence avec le public et communiquer des informations essentielles en période de crise (dépistage, canicule…) ou sur les grands rendez-vous de prévention (octobre rose, vaccination grippale…)

 

Deuxième prix – Catégorie Dépistage – l’Association Apport Santé (Aix en Provence)

Dans le cadre du projet régional de santé Provence Alpes Côte d’Azur 2018-2023 qui vise à proposer des actions permettant d’anticiper et éviter les ruptures de parcours, Apport Santé a initié un projet qui vise à intervenir auprès des personnes vulnérables et isolées en organisant des actions de prévention autour du dépistage des maladies chroniques et des ateliers sur les facteurs de risques des maladies chroniques, au plus près des lieux d’habitation pour un accompagnement dans une démarche de santé globale. L’action menée par Apport Santé consiste à agir en proximité des publics en difficultés socio-économiques. Il s’agit d’une action qui permet de toucher des personnes éloignées du soin, tant géographiquement qu’économiquement. Les dépistages et les séances sur les facteurs de risques sont menés au sein même des structures déjà fréquentées par les publics en situation de précarité (centres sociaux, résidence sociales…)

Cette action mise en place depuis 2012 et reconduite chaque année, a connue une activité croissante au fil des années avec des taux de satisfaction approchant les 100%

Troisième prix – Catégorie Dépistage – le Groupe Hospitalier Universitaire Paris Psychiatrie & Neurosciences (Paris)

Le projet du Groupe Hospitalier Universitaire Paris Psychiatrie & Neurosciences “GHU ZERO VHC” s’inscrit dans la volonté du gouvernement dans le plan de Santé Publique (2017-2022) qui a pour objectif d’arriver à une éradication du virus à l’horizon de 2021. Leader français des établissements de soins psychiatriques concernant la lutte contre le virus, le GHU a mis en place le projet “GHU Zéro VHC” qui consiste à: 

  • réaliser un dépistage systématique pour arriver à un taux de dépistage de 100% des patients hospitalisés.
  • Flécher l’accès aux soins pour les patients dépistés positifs aux VHC en fonction de la gravité.
  • Améliorer la prise en charge des patients psychiatriques (coordination des soins, suivis des RDV médicaux). Que les patients aillent au bout des soins pour un objectif de 100% de guérison.

En effet, un dépistage et un suivi encadré du traitement supprimerait la transmission à autrui et les complications inhérentes à la maladie, parfois mortelle. Cela permet également d’améliorer le suivi somatique des patients en initiant un contact avec un médecin généraliste.

L’objectif est que ce projet soit repris sur l’ensemble des établissements psychiatriques de la région IdF puis au niveau national. Dans cette perspective, le GHU organise un colloque national en septembre 2021 pour sensibiliser les soignants et l’opinion publique au dépistage du VHC pour les patients souffrant de troubles psychologiques.

Premier prix – Catégorie Oncologie – L’Association Mon Bonnet Rose (Linselles)

En 2018, dans le cadre de la fin de ses traitements lourds pour un cancer du sein, Maureen Govart a souhaité mettre en place une première action : le recyclage des bonnets chimio. Proposer aux femmes la possibilité de donner leurs bonnets afin d’en faire profiter des femmes précaires atteintes d’un cancer, en traitement chimiothérapie. 25% des femmes sont statistiquement soit précaires, soit vont devenir précaires du fait de la maladie.

En Juin 2020, Maureen Govart a ouvert La Maison, dédiée à accueillir les femmes atteintes de cancer, afin de leur proposer de multiples activités, pendant et après les traitements : sports (yoga, pilâtes, marche nordique, renforcement musculaire), socio-esthétiques (soins visage, mains – ongles, maquillage, etc), détente et bien être (sophrologie, réflexologie, musicothérapie, chant, etc). Toutes ces activités visant à les rendre actrices de leur parcours de soin, et de développer leur estime de soi. Le sport étant un très bon allié pour éviter les récidives. Depuis son ouverture, plus de 100 adhérentes ont rejoint la Maison.

Depuis 2018, plus de 2 500 bonnets ont été collectés et recyclés. Durant le challenge couture de 2020, 26505 bonnets chimio ont été cousus par plus de 1000 bénévoles.

Au fur et à mesure de leur accompagnement, les adhérentes prennent du recul, s’interroge sur l’importance de prendre soin de soi, de pratiquer une activité physique pour avoir le maximum de chance et éviter les récidives. La Maison accompagne les femmes sont la reprise de leur travail et leur réintégration.

Sur le territoire, aucune structure de ce type n’existait. Cet accompagnement global est original de part la diversité des activités proposées (par exemple des ateliers « potagers en permaculture ») car l’association souhaite considérer la Femme dans son ensemble, et non comme « malade », en proposant des ateliers sur l’ensemble de leurs comportement : la nutrition, les achats locaux, le zéro déchet, la mobilité douce…

Deuxième prix – Catégorie Oncologie – Le Comité de l’Yonne de la Ligue contre le Cancer 89 (Auxerre) 

Dans le but de réduire les risques de survenue de cancer et de récidives, la Ligue contre le Cancer à mis en place un projet en février 2019 sous le nom de  « Nutrition-Santé » : comment bien manger, pour être en bonne santé ? » qui consiste en la création d’ateliers de nutrition et d’ateliers de cuisine.

Le programme “Nutrition-Santé” a pour mission de favoriser le lien social, de développer les compétences psychosociales des participants et surtout améliorer la prévention sur les facteurs de risque du cancer en promouvant une alimentation équilibrée et diversifiée au quotidien et sensibiliser également à l’activité physique associée.  

Ces ateliers ont connus un grand succès : le nombre de participants maximum ayant été atteint, la Ligue contre le Cancer 89 a même dû créé une liste d’attente. Des programmes aux actions complémentaires ont été mis en place dans le but de rendre les participants acteurs de leur santé et non passifs, de renforcer leurs compétences psychosociales et le lien social en créant un sentiment d’appartenance à un groupe.

Afin de s’adapter aux restrictions sanitaires, la Ligue contre le Cancer a créé des vidéos de conseils diététiques et de recettes dans le but d’allier théorie et pratique.

Troisième prix – Catégorie Oncologie – l’Association Belle&Bien (Paris)

Belle & Bien a pour objectif d’éditer et distribuer un guide pratique et des tutoriels de soins onco-esthétiques pour offrir à toutes les personnes touchées par un cancer l’accès à des informations, des conseils et des recommandations pratiques d’esthétique adaptés au cancer, proposées en « auto-soin ». En vulgarisant les conseils et les recommandations et en assurant la distribution d’un guide en milieu spécialisé, un plus grand nombre de personnes touchées par la maladie aura accès en autonomie et pourra s’approprier une variété de soins onco-esthétiques bénéfiques pour leur bien-être.

Cap Douceur c’est 35 pages de conseils pratiques et guidés pour avoir les bons gestes. La partie Hydratation fera un focus sur les soins à perpétrer pour 100% de bien-être. La partie Beauté fait un zoom pour les soins maquillages pour reprendre confiance en soi. Ce guide tiré à 15 000 exemplaires dans un premier temps sera mis à disposition dans les services d’oncologie des hôpitaux, remis aux patients.

Les capacités des bénéficiaires, des personnels soignants, des aidants sont renforcées et élargies.

Belle & bien souhaite ne pas limiter la diffusion du manuel à ses bénéficiaires mais le mettre à disposition partout où des besoins sont exprimés, que ce soit à travers des pharmacies, des centres de soin, des associations de soutien ou de malades – partout en France et plus particulièrement en milieu rural et déserts médicaux.

 “Cap Douceur” est le premier guide de soins onco-esthétique grand public, gratuit, non sponsorisé. Il est élaboré à partir des référentiels de l’association francophone des soins ontologiques de supports et de 20 ans d’expérience de terrain par belle & bien, il propose 35 pages de conseils pratiques et guidés pour avoir les bons gestes, avec des types de produits adaptés, faciles à reproduire chez soi

Premier prix – Catégorie Vaccination – l’Association Tous Chercheurs (Marseille) 

L’association Tous Chercheurs est créée par des scientifiques qui militent pour le rapprochement entre scolaires et chercheurs, entre malades et chercheurs, et entre citoyens et chercheurs. L’objectif est de faire comprendre et pratiquer par ces différents publics, les méthodes de raisonnement, d’argumentation et d’expérimentation issus de leur pratique de recherche pour permettre aux citoyens de devenir actifs dans les choix sur les grandes questions de sciences et société.

Depuis 16 ans, Tous Chercheurs propose des mini-stages de recherche de deux ou trois jours pour des collégiens ou des lycéens, en collaboration avec leurs professeurs de sciences et pendant le temps scolaire. L’association apporte des pratiques complémentaires de ce qui est enseigné en classe en créant une interface entre le monde scolaire et le monde de la recherche.

Le projet « Pourquoi je me vaccine : Initiation de collégiens à l’argumentation et au débat par le biais de web-radio » est né d’une volonté d’ajouter une nouvelle composante aux stages pratiques proposés en laboratoire, plus axée sur la communication et l’expression. La crise sanitaire actuelle à bousculer leur format habituel et les a orientés vers la radio. L’association s’est directement déplacée dans les établissements scolaires pour travailler avec les élèves l’argumentation, le développement de l’esprit critique et la pratique de l’expression orale à travers leur atelier web radio. Le choix de la vaccination fut motivé par l’actualité. 

Après plusieurs séances d’initiation à l’argumentation scientifique, des collégiens réalisent une émission de web radio sur le thème de la vaccination. Celle-ci prend la forme d’un débat contradictoire, encadré et animé par les collégiens eux-mêmes. Durant les séances de préparation les élèves peuvent comprendre ce qu’est un argument, une émotion, un jugement. Ils étudient de la documentation fiable pour construire des arguments valides. Ils apprennent également les bases pour animer un débat.

Les élèves se sont donc formés à la recherche documentaire, à l’acquisition d’une argumentation étayée sur les diverses questions que pose la vaccination (aspects immunologique, épidémiologique, économique, éthique, santé publique…) et à la pratique de l’expression orale. Cela a permis une meilleure intégration des jeunes citoyens dans les processus de décision sur une question socialement vive.

Deuxième prix – Catégorie Vaccination – le Centre Hospitalier Sud Seine et Marne (Fontainebleau/Montereau-Fault-Yonne/Nemours)

Depuis plusieurs années, le Centre Hospitalier Sud Seine et Marne à fait le constat d’un faible taux de vaccination anti-grippale chez ses professionnels de santé, y compris dans les EHPAD rattachées au centre hospitalier.

Ainsi, afin de comprendre les réticences à la vaccination, les professionnels de santé du le Centre Hospitalier Sud Seine et Marne ont mené une étude des connaissances des professionnels sur les thèmes de la vaccination et du vaccin pour identifier les motivations et les freins à la vaccination.

Ensuite, le Centre Hospitalier Sud Seine et Marne a mis en place une équipe mobile de vaccination, à l’aide de moyens humains et matériels, qui affirme l’engagement fort de l’institution. De 2018 à 2020, le taux de couverture vaccinale dans le Centre Hospitalier Sud Seine et Marne est passé de 14% à 28%.

Cette action est originale puisqu’il s’agit de la première équipe mobile de vaccination pour le territoire du Sud Seine-et-Marne, facilitant l’accès à la vaccination. Cette démarche va également être conduite dans les EHPAD de la filière gériatrique du territoire, notamment au travers d’actions de sensibilisation à la vaccination.

Troisième prix – Catégorie Vaccination – le Centre de Santé Infirmiers Secteur Brière (Saint-Joachim)

Comme chaque année, le Centre de Santé Brière propose la vaccination antigrippe et toute autre vaccination, aux habitants des trois communes où nous travaillons, l’objectif étant de vacciner le plus grand nombre.

Au regard du contexte sanitaire actuel, l’importance de la vaccination de la grippe mais aussi des vaccinations obligatoires est essentielle. Beaucoup de personnes, ne se faisant pas vacciner contre la grippe actuellement souhaitaient le faire cette année, en témoigne les pénuries de vaccins dans les pharmacies.

Le Centre de Santé Brière a mené une campagne de vaccination antigrippe à partir de mi-octobre 2020, à raison de 2 matinées par semaine avec une permanence sans rendez-vous et ce, sur 2 mois et vaccine également ses patients à domicile. Un affichage concernant les vaccinations obligatoires est également fait dans notre Centre de Santé, ainsi que pour la vaccination anti-grippe. Le Centre publie également sur sa page Facebook des informations sur la vaccination.

Le Centre a réalisé depuis le début de la campagne de vaccination antigrippale, qui a débuté mi-octobre 2020, 350 vaccinations en 1 mois et demi.

Premier prix – Catégorie Prévention du surpoids, de l’obésité et du diabète – l’Association Ateliers du Devenir (Toulouse) 

Le programme lancé par l’Association Ateliers du Devenir a pour objectif d’accompagner des personnes en surpoids, pendant 1an, au sein de leur lieu de vie, afin de changer durablement leurs habitudes et prévenir ainsi l’apparition ou l’aggravation des maladies chroniques tel que le diabète, l’hypertension artérielle, les maladies cardiaques ou encore le cancer.

Les participants bénéficient de 24 séances théoriques et pratiques, de groupe, encadrées par des professionnels de santé. L’objectif est de modifier durablement au moins un comportement permettant ainsi d’amorcer une perte de poids, d’augmenter l’activité physique et d’améliorer l’état psychologique. Le programme, gratuit, est implanté dans des communes urbaines, rurales ou semi rurales de Haute Garonne afin de réduire les inégalités sociales en santé.

Les séances ont lieu dans les communes de vie. Les animateurs sont des professionnels exerçant dans les territoires concernés. Ils sont formés spécifiquement au programme et aidés par un guide d’animation des séances. Chaque groupe est constitué de 10 à 12 participants qui bénéficient de fiche spécifique à chaque séance. Des outils numériques sont utilisés afin de recueillir les données de santé : plateforme numérique et bracelet connecté. Ces outils servent à l’évaluation précise de l’activité physique, de l’alimentation mais également psychologique via des questionnaires (URICA, ROSENBERG, HADS, SF 12 et WHOQOL BREF).

Les séances sont renforcées par les outils numériques, telle que la montre connectée, qui permet aux participants de se motiver au quotidien

Plusieurs changements ont été observés et partagés lors d’entretien individuel ou de groupe à la fin et à 6 mois de la fin du programme :

  • Du point de vue de l’alimentation, les frustrations ont été fortement limitées par l’apprentissage du « rien n’est interdit », les consommations et grignotages de produits sucrés entre les repas ont diminué grâce à une prise de conscience et par l’utilisation de la dégustation en pleine conscience expérimentée en atelier. La lecture des étiquettes a permis d’améliorer la qualité des aliments consommés et de réduire l’achat de produits gras et sucrés. Les quantités, prises pendant le repas, ont aussi été réduites.
  • Du point de vue de l’activité physique, le bracelet connecté est revenu régulièrement comme un élément motivant. Il permet, tout d’abord, la prise de conscience du niveau de sédentarité au quotidien puis encourage à la réalisation des 10 000 pas par jour. Les minutes actives et les « badges » délivrés par l’application ont été des éléments de défi entre les participants. Plusieurs participants ont acheté, par la suite, des montres connectées avec cardio-fréquencemètre pour améliorer leur pratique. Ils ont dégagé du temps pour pratiquer plus en dehors du travail ou sur le lieu de travail. Ils ont pu prendre conscience des bénéfices autres que la perte de poids. De plus, certain se pensaient incapable de pratiquer du fait de leur poids. La découverte du sport adapté a été salutaire pour eux.
  • Du point de vue psychologique, nous avons vu une amélioration de la qualité de vie et de la confiance en soi, grâce au soutien du groupe. Certains participants ont pris conscience de leur difficulté, mal être et ont consulté un psychologue en individuel.

Deuxième prix – Catégorie Prévention du surpoids, de l’obésité et du diabète – Le Comité Départemental de l’Indre de la Ligue contre le cancer (Chateauroux) 

L’agenda scolaire est un outil produit au niveau départemental par le Comité́ d’Indre-et-Loire de la Ligue contre le cancer et les services académiques départementaux de l’Éducation Nationale. Cet agenda qui existe depuis 11 ans est destiné́ à tous les élèves de CM2 du département (écoles privées et publiques). Chaque année, il est revu et mis à jour. L’objectif de cet agenda est d’être un outil d’utilisation quotidienne permettant aux enseignants mais également aux parents d’aborder la promotion de la santé avec les enfants, il reprend au fil des jours des messages de prévention sous forme ludique et variée afin de pouvoir aborder différentes thématiques telles que l’alimentation et l’activité physique qui sont les deux thématiques centrales mais également des thématiques telles que les risques solaires, l’hydratation, le bien-être ou encore le sommeil.

Les élèves de CM1 et CM2 dont l’enseignant est volontaire vont travailler sur une thématique présente dans l’agenda scolaire (alimentation, activité́ physique, risques solaires, bien-être, vivre ensemble, hydratation ou sommeil). La Ligue met à disposition des enseignants des outils pour travailler la thématique en classe ou pour intervenir auprès des élèves sur la thématique.  Toutes les productions des élèves sont ensuite étudiées par un comité́ de sélection des œuvres composé d’enseignants, de représentants de l’Éducation Nationale et du chargé de prévention de la Ligue. Ce Comité́ vise à sélectionner les productions qui ont le plus d’intérêt pédagogique et qui sont les plus pertinentes pour illustrer l’agenda. Une base de données est constituée regroupant les messages de prévention institutionnels et les productions des élèves. L’agenda est ensuite agencé en reprenant une thématique par mois de septembre à juin : goûter et découvrir de nouvelles saveurs, bouger, respirer, se protéger, se poser et se reposer, s’alimenter, pratiquer une activité́ physique, bien vivre avec les autres, se réhydrater, profiter au mieux du soleil. Cet agenda, entièrement financé par le Comité́ d’Indre-et-Loire de la Ligue contre le cancer, est ensuite distribué dans les classes de CM2 par les inspecteurs académiques lors de la réunion de rentrée.

Les services académiques départementaux de l’Éducation Nationale sont en charge de recueillir les retours des enseignants sur l’agenda. Ces retours oraux permettent d’adapter au mieux les éditions suivantes de l’agenda.

Troisième prix ex-aequo – Catégorie Prévention du surpoids, de l’obésité et du diabète – Hôpital Maritime de Zuydcoote (Dunkerque)

Chaque année, l’équipe du Parcours Obésité Littoral Flandres (POLF : Centre Hospitalier de Dunkerque, Hôpital Maritime de Zuydcoote, EPSM des Flandres, Réseau PREVAL, Association CEMHAVIE) réalise une action de sensibilisation à la prévention et à la prise en charge de l’obésité. En 2019, elle s’adresse à des collégiens et lycéens du dunkerquois.

Cette action de prévention et d’éducation à la santé a pour objectif de sensibiliser des adolescents à leur santé plusieurs thèmes: l’alimentation, la pratique d’une activité physique et la lutte contre la sédentarité, et l’impact des écrans, le sommeil et les émotions.

L’action se déroule sous forme d’un rallye encadré par des professionnels de santé et des professeurs de collège et lycée. Les jeunes sont par équipes de 2 ou 3 (selon l’effectif total). Ils disposent d’un plan de l’établissement et d’une feuille de route pour se déplacer vers trois espaces :

  • L’espace diététique sur lequel les sujets abordés sont : « le petit déjeuner », « alimentation et dépense énergétique », « sucres et graisses cachés »
  • L’espace santé sur lequel il est question de « l’impact des écrans, le sommeil, et les émotions »
  • L’espace activité physique avec pour thème général « à quelle intensité doit-on pratiquer une activité physique afin de conserver ses qualités ? »

Chaque espace est composé de 5 stands au sein desquels les élèves ont des questions, cas concrets. Ils doivent se concerter afin de trouver la réponse.  A certaines réponses sont attribuées une lettre, ce qui constitue un anagramme en fin du rallye. Les jeunes ont l’occasion d’échanger avec des professionnels de santé. Les questions et cas concrets servent de tremplin afin d’entamer une discussion, une réflexion avec eux.

Au préalable de ce rallye, nous demandons aux professeurs de composer les équipes qui ont chacune un nom.

Les établissements de santé ont pour vocation première de prendre en charge les adolescents et adultes en situation d’obésité. Avec ce Rallye, un partenariat avec l’éducation nationale a été établi afin de mettre l’accent sur la prévention de l’obésité.De plus, cette action présentait un caractère ludique pour les adolescents qui y ont participé, afin d’attirer au mieux leur attention et de les inciter à s’interroger sur leurs habitudes de vie.

Troisième prix ex-aequo – Catégorie Prévention du surpoids, de l’obésité et du diabète – Ville d’Antony (Antony)

 

La naissance du projet s’inscrit dans une démarche participative. L’objectif est de sensibiliser sur l’intérêt d’une alimentation équilibrée des enfants et a pour but d’aider de manière ludique, et conviviale, à prendre conscience de ses habitudes alimentaires et de les faire évoluer positivement.

Sur le quartier prioritaire de la ville d’Antony, le dispositif des ateliers santé ville, permet de mettre en place des initiatives en matière de prévention qui répondent aux besoins dans la mesure où l’alimentation non équilibrée à moyen terme ou long terme aura des répercussions sur la santé physique des enfants (obésité , diabète …).

La méthodologie consiste à réaliser en amont des réunions avec les différents partenaires du dispositif de l’atelier santé ville, notamment l’animateur de groupe de la structure 123 Malins et l’expert en nutrition. Cette réunion permet de discuter des problématiques en santé et prévention santé et ainsi décliner en partenariat un diagnostic partagé. Le contexte et l’observation des partenaires, montrent les difficultés, par exemple, à prévoir un goûter en respectant les quantités, les qualités nutritionnelles nécessaires à un développement harmonieux, de certaines familles.

Par la suite, le projet a été affiné pour répondre de manière spécifique au public ciblé. C’est une méthodologie participative, évaluée régulièrement, pour répondre au mieux à la demande. 

D’autres ateliers concernaient les aliments gras et sucrés, ou l’hydratation. L’idée est de faire changer leurs habitudes. Les parents ont été conviés à un moment d’échange et ils ont exprimé leur satisfaction dans l’approche et l’intérêt de leurs enfants. 50 enfants ont participé en 2019. Malgré la crise sanitaire, les ateliers ont été maintenus autant que possible afin de faire profiter un maximum d’enfants.

Le diététicien qui réalise les ateliers, pratique une approche globale de l’alimentation. Il est formé en coaching global, professeur de Yoga et coach sportif. Il y a dans cette initiative, une approche efficiente.