1 français sur 20 souffre de problèmes de fertilité.
Il y a une triple hérédité entre le gêne de la mère, le gêne du père, et l’hérédité d’origine microbienne, composée par le transferts des bactéries. L’épigénétique est l’empaquetage particulier de ces 3 hérédités.
Il faut prendre en compte l’importance de l’environnement de la mère et la qualité de son microbiote pour l’enfant.
La qualité du microbiote de la mère est un peu comme un 2ème cerveau, elle peut avoir des conséquences sur le futur adulte et générer des maladies comme le diabète ou l’obésité. Même si l’obésité est multifactorielle, il existe une genèse de l’obésité au moment de la gestation.
Des études ont montré des liens entre la qualité du microbiote vaginal chez la mère et le microbiote intestinal de l’enfant jusqu’à ses 15-16 ans.
Le stress, le style de vie ou encore la qualité de la nourriture de la mère peuvent avoir des répercussions sur le futur enfant. C’est pourquoi il est important de mener des actions préventives auprès de la mère.
Il existe un axe entre notre intestin et notre cerveau et les interactions entre les 2 peuvent jouer sur notre humeur.
Notre obsession de la propreté maltraite une partie de notre microbiote et ne nous aide pas à forger notre système immunitaire.
Nous aurions seulement 5% de mauvaises bactéries contre 95% de bonnes bactéries.
Pour un microbiot idéal, nous devons faire attention à la qualité des ingrédients, leur variété et de préférence consommer également des aliments riches en probiotiques naturels comme les légumes à racine (chou, carottes, asperges etc), la chicorée, les olives ou encore le citron.
Comme pour les thérapies géniques, il y a un espoir que grâce aux thérapies épigénétiques, on puisse parvenir à un métabolisme plus équilibré.
Enfin, l’activité physique n’est pas déconseillée pour la femme enceinte, bien au contraire, la marche ou la natation sont plutôt conseillées.
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