Ce mardi 23 mai débute à l’Assemblée nationale une discussion pour ajouter un amendement à la Loi sur le dialogue social.
Faut il reconnaître ou non le syndrome d’épuisement professionnel au titre des “maladies professionnelles”?
Benoît Hamon qui souhaite déposer cet amendement explique que si il est adopté, l’indemnisation des personnes concernées serait alors à charge des entreprises et plus a celle de la sécurité sociale.
Selon une étude du cabinet Technologica, le burn-out touche 3,2 millions de personnes en France, soit 12,6% de la population active.
Dans le contexte économique actuel, ce syndrome touche des personnes très impliquées par peur de perdre leur emploi, de par les restrictions budgétaires et le management par objectifs.
Aujourd’hui, aucune maladie psychique de type dépression ou anxiété ne fait partie des 98 tableaux de maladies professionnelles. Selon l’INRS “Une maladie est dite professionnelle si elle est la conséquence directe de l’exposition d’un travailleur à un risque physique, chimique ou biologique, ou résulte des conditions dans lesquelles il exerce son activité professionnelle et si elle figure dans un des tableaux du régime général ou agricole de la Sécurité sociale”.
Cet amendement permettrait-il aux entreprises de réfléchir en amont du problème et d’adopter d’avantage une attitude préventive?
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